Située a l’est du canton de l’Isle Jourdain (5kms) cette commune appartient à l’arrondissement d’Auch (50 kms). Ségoufielle est le dernier village gersois rencontré sur la D9 avant de rentrer dans le département de la Haute-Garonne (27 kms de Toulouse), en suivant la vallée de la Save qui est empruntée par la convoi de l’A380. La voie ferrée Auch-Toulouse traverse également la commune.
Avec une superficie de 505 hectares, le village se caractérise par un bâti de type toulousain en briques rouges. Le centre du village présente une église, la Mairie, et quelques places verdoyantes. Le reste de l’habitat est composé d’un semis de vieilles fermes et plus généralement de hameaux de maisons neuves.
Nom des habitants : les Ségoufiellois.
INSEE : 32425
code postal : 32600
Population : 1054 habitants au 1er janvier 2013. La commune de Ségoufielle a adopté depuis peu les armes de Joseph-Thomas de Maynard, Baron de Ségoufielle qui arborait au 1 : un écartelé au liseré d’azur à deux poissons d’argent l’un sur l’autre qui est de Lestang ; au 2 gueules à trois pommes de pin d’or ; au 3 de sable à une montagne qui est de Juillé ; au 4 d’or à une fasse de gueules accompagnées de trois trèfles de sinople qui est de Guillon. Sur le tout d’azur semé de deux follets d’argent à un dextrochère aussi d’argent qui est de Maynard (couronne de marquis ; support deux sauvages)".
Description géographique et historique fièrement situé sur la rive droite
de la Save, le territoire communal comprend deux parties distinctes ; au sud, des coteaux culminant vers 210 m d’altitude et appartenant à l’interfluve Save-Garonne, au nord, occupant les deux tiers environ de la surface totale, une large terrasse alluviale qui porte le village et les voies de communication, puis la vallée de la Save, large d’un kilomètre, dans laquelle la rivière sinue vers 135 m d’altitude.
Taillés dans la molasse du Budigalien moyen, les coteaux aux reliefs peu vigoureux sont empilés par des formations d’éboulis et de coulées de solifluxion issus de la molasse.
A ce jour aucun site archéologique n’a été recensé sur le territoire de la commune. Les archives qui sont à la disposition de l’historien quant à l’origine et à l’histoire de Segoufielle sur la longue durée, elles sont très partielles.
Cet ancien caste au nom de personne germanique Siguinus + Villa apparu a la fin du XIIe siècle est compris en 1288 dans la baronnie de
L’Isle Jourdain.
F.J Bourdeau signale qu’en 1191 un certain Hugues de Ségoufielle fut présent a un accord entre le comte de Toulouse et celui de L’Isle Jourdain. Ce rôle de témoin assuré par ce fameux Hugues révèle le statut pluriséculaire de Segoufielle : pendant longtemps la commune a été rattachée au comté de L’Isle. C’est bien ce que nous apprend l’abbé d’Expilly dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle : Ségoufielle, en pays de Lomagne, en Gascogne, diocèse et parlement de Toulouse, intendance d’Auch, élection de Lomagne, comté de L’Isle Jourdain".
Au XVIIIe et au XIXe siècles, Ségoufielle semble s’être peu a peu érigée en commune autonome.
L’évolution démographique de ce petit village est typique du phénomène de péri-urbanisation qui touche depuis les années 1990 la majorité des communes rurales situées à quelques encablures de la ville rose, Toulouse. En effet en 1962 la population est de 231 habitants, chiffre faible qui laisse penser qu’à ce moment là, la commune était touchée de plein fouet par l’exode rural. C’est entre 1982 et 1990 qu’il faut situer une rupture puisqu’on passe de 386 à 520 habitants, soit plus d’un tiers d’augmentation en moins de 10 ans. En 1999 le rescencement révèle 662 habitants. Ségoufielle est une commune rurale qui bénéficie depuis une dizaine d’années de l’installation de "NEO-ruraux" des couples plutôt jeunes exerçant leur profession à Toulouse, à la recherche d’un cadre de vie calme et agréable.
Activités économiques et culturelles ; L’activité économique est tournée vers l’agriculture puisque pas moins de 364 hectares de sa superficie sont consacrés à des cultures céréalières.
Entre autre la commune présente une vie commerçante et artisanale non négligeable. On peut noter entre autre chose l’implantation d’une entreprise de mécanique agricole, un supermarché, des artisans ( macons, electriciens, coiffeurs...) une entreprise de travaux publics et également trois restaurants.
Ségoufielle possède une Ecole élémentaire et une bibliothèque municipale qui font écho à une vie culturelle et associative dynamique. Plusieurs associations de loisirs et sportives existent (foot, pétanque, danse, tennis, gymnastique, bridge, foyer rural, comite des fêtes....).
Depuis quelques années Ségoufielle est le lieu ou se déroule chaque été un festival rock ans blues donnant le temps d’un week-end une tonalité festive remarquable.
L’église Saint-Pierre est le principal monument du village. Son clocher octogonal, couronné d’une balustrade, abrite une carillon de dix cloches. Les archivés paroissiales montrent que cet édifice religieux a fait l’objet d’importants travaux entre 1844 et 1866 (construction d’une chapelle, agrandissement, rénovation des parons et des décorations).
A signaler aussi la présence d’un grand miroir appelée communément "le château" sur lequel nous n’avons aucun renseignement. Cette vieille batisse appartient aujourd’hui à la famille de Fumel.
Jean-François Malange
http://boutique.geneanet.org/catalog/cartes_postales.php?commune=SEGOUFIELLE&collection=32&rech=1
http://www.genealogie.com/segoufielle-32600/gers-32/carte-cassini-38-6-6-ville-village.html
http://www.google.fr/search?q=Segoufielle+archives&hl=fr&client=safari&tbo=d&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=JAcoUJ7DJcaX0QXQ-oGgCg&ved=0CDAQ_AUoAQ&biw=1024&bih=660#biv=i|41;d|_a7YLm2lDZlEvM: